mercredi, septembre 21, 2005

A beautifull day !


Ce matin je me suis levé tôt. J’avais encore sommeil. Mais j’étais trop content. Et oui j’ai reçu ma nouvelle carte Mastercard gold hier. J’ai enfin atteind le salaire suffisant pour en avoir une. Mon banquier était content pour moi. « Une nouvelle vie pour vous », c’est ce qu’il m’a dit. « je sais », ai-je répondu…
Je me suis donc tiré du lit le sourire aux lèvres, j’ai filé sous la douche, me suis rasé, ai appliqué mon after shave nivea, pris un grand verre de jus d’orange Tropicana premium et un petit bol de cereal jordan avec très peu de matières grasses, je fais attention à ma ligne. J’aime plaire.
Je me suis rapidement habillé. Ai pris mes clefs, mon portable et… ma nouvelle carte. En voiture je me suis dit : « j’ai vraiment tout pour séduire », avec un grand sourire, tout en y croyant dur comme fer.
Première étape : mon revendeur de portable préféré, ça fait déjà 6 mois que j’ai le même portable, il est temps que je passe à la génération suivante, je ne peux même pas mater de vidéo sur l’ancien… Ridicule. J’ai eu une bonne réduction, j’avais pas mal de points achats, faut dire que je passe beaucoup de temps au téléphone, je suis commercial pour une petite société en pleine expansion.
J’ai pris quelques minutes pour initialiser mon nouveau mobile, et hop en voiture ! Direction la fnac. Là c’est un grand moment pour moi. J’ai été un des premiers acheteurs de Ipod en France, je le sais c’est le revendeur qui me l’a dis au moment de le payer. Mais hier steve Jobs le big boss d’Apple (je suis entièrement équipé Apple) à annoncé la mise en vente dans un mois du tout nouveau modèle, inutile de dire que j’ai bondi de joie, je les aient tous, du plus petit au plus gros. Non pas que je me serve de chacun d’entre eux, mais ils sont trop beaux ! Je collectionne. J’ai donc réglé une partie des 300 euros qui me séparent du bonheur. Dans un mois exactement je pourrais jouir des 47 compact disques que je possède. Vite !
Dernière étape : Ikea.
J’aime bien Ikea, je pourrais y passer des heures, c’est d’ailleurs ce que je fais au moins 2 fois par mois. Avant d’aller flâné dans les rayons du magasin je vais m’attabler au restaurant de l’enseigne, je prend une salade et du poulet grillé, j’ose un yogourt aux fruits rouges en dessert, tout est garantie bio, c’est ce que j’aime chez eux. Ma santé, c’est important. En plus c’est pas cher. Allez en avant. Je commence par les canapés, pas mal… Les cuisines, l’univers de la chambre (comme ils disent), les luminaires designs (les plus grands designer collaborent avec Ikea c’est leur grande force), le salon, faut que je pense à adapter mes meubles à mon nouvel écran plasma moi…Tout est beau.
Mais ce que je préfère chez Ikea c’est les ustensiles de cuisines. C’est vrai quoi, c’est quand même un énorme atout de séduction d’avoir de beaux couverts, surtout quand j’invite à dîner Jennifer, la petite standardiste du 2ème, elle me dit toujours : « C’est vraiment beau chez toi, j’adore tes couverts ». J’investis c’est tout. C’est tellement beau chez moi qu’elle finit toujours par me sucer après le repas sur mon dernier canapé en cuir (1800 euros, pages 59 du catalogue printemps –été Ikea), elle adore mon intérieur. Faut que je pense à la rappeler Jennifer.
Je finis donc mes achats, j’en ai pour 456,67 euros, une petite partie de ma prime quoi…
Je finis mon exaltante journée les pieds en éventails devant la télé, j’ai le câble et des centaines de chaînes Je zappe, je zappe, je zappe…Je n’arrive jamais à regarder un programme en entier, à part les infos sur LCI. J’ai un plateau repas, c’est marrant les aliments sont tous compartimentés en petites portions j’ai trouvé ça au nouveau rayon « célibataire » de carrefour.
Je regarde atour de moi, y a encore du boulot, j’ai reçu ce matin le nouveau catalogue bang & olufsen, faut que je change de chaîne hi fi. Jennifer va adorer.
J’ai sommeil. Demain j’ai réunion à 8h. Je vais me coucher.
J’ai envie de vomir.

jeudi, septembre 15, 2005

Un problème ?

Quoi ? j'ai pas envie d'écrire ça pose un problème à quelqu'un ?

mardi, septembre 13, 2005

Ma première révolution.


Derrière la porte verte. Il fut un temps où les films de cul (appelons un chat un chat, on ne va pas être tout plein de genre ce coup-ci, hein !) étaient gorgés d’acteurs et d’actrices qui ne sortaient pas d’une vulgaire pub l’oréal. Les acteurs étaient parfois gros, portaient fièrement la moustache et ne bandaient pas forcément comme des mats de bateaux lors d’une course de la cup america. Quant aux actrices, elles n’étaient pas des top modèles (quoi que…) avaient de la cellulite et des boutons aux fesses. Elles ressemblaient encore à nos voisines. C’était presque glamour. C’était les années 70. Un peu avant que les années 80 et l’entertainment à outrance ne vienne faire la loi à coup de billets verts et de gang bang putassiers. C’est au milieu des eighties que j’ai pu découvrir quelques perles de cette glorieuse époque. Si mes souvenirs sont bons le premier film X que j’ai vu était « Behind the green door »…
Une petite merveille des seventies, de 1971 pour être exact. Sur la jaquette de la cassette la sublime Marilyn Chambers (qui ne ressemble, du coup, pas du tout à ma voisine) me promettait déjà de m’emmener là ou personne ne pouvait le faire. Je n’avais pas plus de 12 ans, et tout un univers s’ouvrait à moi pour ne plus jamais se refermer : le porno.
C’est vrai que ça tranchait radicalement avec le club dorothée et croque vacance. L’innocence n’est pas la première des qualités dans le milieu du X, mais à la fois ce n’est pas vraiment ce que l’on vient y chercher non plus, pas vrai ?
Je me souviens être resté pétrifié devant les premières images du film, incrédule devant un tel spectacle. C’est qu’à cette époque on n’était pas vraiment préparé, les abris bus et les devantures de journaux ne débordait pas encore de toute la vulgarité qui nous gicle à la figure aujourd’hui.
Bander n’était pas gratuit, c’était presque un acte militant, pour moi, c’était MA révolution.

Mais c’est quoi l’histoire de ce film au fait ? ben oui, il y avait aussi des scénarii à l’époque !
Deux hommes rentrent dans un bar ; s’en suit une obscure conversation avec le propriétaire des lieux, au cours de laquelle ce dernier rappelle aux deux arrivants, qu’ils ont promis de lui raconter un jour ce qu’il s’était passé derrière "la porte verte"... Petit retour dans le temps ; les deux hommes de la scène précédente, Barry et son ami, sont assis à la terrasse d’un bar en train de discuter. En arrière plan, une charmante jeune femme s’installe seule à une table pour boire une bière. La "trame" est jusqu’ici pour le moins elliptique et décousue, mais les choses commencent à se préciser quant à la nuit tombée, la belle demoiselle est kidnappée. Au même moment, les deux compères rentrent dans l’ambiance feutrée et toute de velours rouge d’un lieu très select. Parmi les clients, quelques-uns sont masqués. Pendant ce temps-là dans l’arrière-boutique, une femme accueille notre héroïne - Gloria - et lui explique le déroulement de la soirée, au cours d’une séance d’hypnose charnelle inhabituelle. La soirée peut alors commencer : sous vos yeux privilégiés mesdames et messieurs, une jeune femme innocente va connaître l’expérience la plus exquise de sa vie. Demain, elle se souviendra seulement avoir été aimée comme personne ne l’aura jamais été...
C’est beau non ? Autre chose qu’un Jean-pierre jeunet ou un Luc Besson, hein ?
Durant l’heure qu’a duré le film j’ai usé de la touche retour rapide de la télécommande jusqu’à épuiser mon magnétoscope. Je voulais voir et revoir marilyn (je la tutoyais, elle était de la famille à ce stade) dans ce que je définirais avoir été mon premier orgasme sans éjaculation. L’heure passée et les yeux rougis, j’ai délicatement retiré la K7 du lecteur à bonheur, ai replacé la bobine dans son boîtier dans la même position et au même endroit où je l’avais trouvée…Juste sous la télé, dans un tiroir. Cette pseudo cachette devenait d’un coup une caverne d’Ali baba, je me promettais dans l’instant de revenir régulièrement voir si de nouveaux trésors y seraient cachés.
En attendant je retournais à ma NES et à mes « guerres secrètes », avec dans un coin de mon esprit l’idée qu’une frontière venait d’être franchi, une porte venait d’être entre ouverte…

Put your hands up !!!


A big shoot out à la plus grande photographe hip hop de tous les temps : MARTHA COOPER !!!

dimanche, septembre 11, 2005

De la théorie du chaos.


Au commencement était le néant, le vide, rien, que dalle quoi..
Puis vinrent la télé, la console, la manette et le jeux.
Mais pas n’importe quel jeux papa ! Ben ouais mon con là on parle concret ! On cause CVS 2… La base. « Exact correct » comme dirait le bro.
Le truc sans lequel on ne serait pas vraiment nous même.
Les combos ne marchent pas, les furies ne sortent pas, les insultes fusent, les coups de poings dans les cuisses (ou ailleurs, on reste généreux entre nous, pas de pince à ce niveau), la mauvaise foi (ah… la fameuse manette qui fonctionne pas !), les cris, les coups de pression, le Lei, bgro, Mazz, Balmito.
Le noyau dur du chaos réunis autour d’un écran. La tempête sur canapé.
Un 11 septembre sans tours et sans avions.
Dernièrement on à assisté à l’ émergence d’un clan au sein de la team ; y’en a qui ont lâchés la manette pour le stick… Mais là on entre dans « The next level », là on joue à la japonaise, là, on est "tout plein de genre".
Prendre un stick c’est un peu comme arriver au boss de fin : un aboutissement.
Mais, ça, c’est une autre légende…
T’as pas compris ?
Pas grave, ceux qui doivent savoir savent.

"J'balance pas, j'raconte".


Une pensée pour une des dernières gueules du cinéma français, qui selon la formule consacrée, s'est éteinte vendredi dernier (09.09.2005).

Repose en paix André.

samedi, septembre 10, 2005

Luckyboy

En avant première la pochette de l' album le plus attendu de l'année !!!

Prologue

A mes fans.

J’entends déjà les petites sirènes stridentes des jaloux qui se plaignent encore et encore de me lire, me voir et m’entendre.
Faites donc je suis sourd.
Oui, j’ai le style.
Oui, j’ai l’élégance.
Oui, ma voix est faite de miel.
Oui, je suis, Le, charme.
Oui, je baise tous les jours, et plusieurs fois même.
Oui, ou plutôt non, je ne travaille pas.
Oui, j’ai rencontré plus d’artistes qui font et défont les modes que vous et votre foutue descendance n’en rencontrerez dans votre misérable vie.
Oui les rageurs je vous emmerde.
Je suis gavé jusqu’aux lèvres de prétention et de je-m’en-foutisme.
Un putain de connard prétentieux.
Continuez, je me nourris de votre haine, et mon frigo est plein.
Je ne me reconnais dans personne, et pourtant vous êtes tant à vous reconnaître en moi.
Ne pleure pas, je viens de t’offrir le sommet de ton existence en parlant de toi, même tes parents ni croyaient plus.
Oui, je parle de TOI.
Tu sais qui tu es maintenant.
T'as eu peur ? Ce n'est qu'un début.
Mes victimes s’adittionnent et avec elles mes victoires.

A jamais.

So good...

On est là, y a du CVS, de la pizza, des amis, les beatles, des insultes, on est bien...

Vengeance.