jeudi, décembre 15, 2005

Tipp drill ou la revanche de la cellulite







Premier volume d’une série de 3 épisodes consacrés aux clips de rap américains, ce post va vous parler de ce qui nous fait tous rester devant notre poste de télévision très tard dans la nuit, alors que nos paupières nous supplient de les laisser se fermer : les filles.
Le rap, genre sulfureux s’il en ait se dû d’être la partie la plus extrême de l’iceberg du monde de la musique, il était donc évident, à partir de là, que les filles y soient représentées dans des situations et sous des formes ou seule leurs plastique importerait, comme simple objet de consommation courante au final.
Dernièrement Nelly a encore repoussé les limites, puisque son clip est devenu un véritable objet de polémique aux U.S.A. Et pourtant à première vue rien d’original ne ressort de cette énième vidéo avec des filles toutes plus canons et plus excitées les unes que les autres, une piscine, des billets de banque, des chaînes en or, et une grande et vulgaire maison pour loger tout se beau monde, c’est barnum à St Louis, un véritable chapiteau de n’importe quoi. Rien d’original donc puisque 20 ans plus tôt 2 live crew s’exerçait déjà à tirer le rap vers ses recoins obscurs. Mais quand on y regarde de plus près, un plan réussit le tour de force de réunir à lui seul tous les clichés et la décadence d’un genre. A l’écran une jeune fille peu farouche (comme on les aime quoi) se dandine et laisse exploser son talent surnaturel pour l’hypnotisme et la faculté incomparable de cacher les ficelles de son string sous des kilos que la rédactrice de Vogue jugerait « de trop », là Nelly, d’un geste on ne peut plus naturel sort de sa poche une carte de crédit, et, avec un immense sourire hyper satisfait (vous savez celui qu’à souvent ceux qui promène leurs chiennes au bout d’une laisse) vient la glisser entre la raie des fesses de la dite jeune fille qui rie (comme une chienne du coup) elle aussi. Véritable fantasme, cette scène abjecte à bien des égards n’en reste pas moins passionnante. Dans un milieu ou seul compte le nombre de billets que l’on est capable d’allonger à l’écran, cette scène devient à elle seule une icône indépassable (pour l’instant…). Symbole ultime d’une société et d’un système en fin de vie ou le toujours plus et la décadence fait office de mètre étalon qualitatif. Il existe même une version, évidemment, censurée pour la TV ou les filles sont complètements nues et joues les lesbiennes, se prenant au passage de bonnes et enjouées fessées prodiguées par les rappeurs sous une pluie de billets verts…
Il est étonnant de constater à quel point le corps de la femme comme pur fantasme et objet masculin à évoluer en 15 ans à l’écran. Souvenez-vous, dans les années 80 des tops models à la plastique « parfaite » tel que Linda evangelista ou encore Cindy Crawford tenaient le monde dans leurs mains et dictaient à toutes les filles du monde la façon dont elles devaient s’habiller et se comporter, en leur ordonnant finalement à travers les pages glacées des magazines féminins, qu’elles ne devaient surtout pas avoir un gramme de gras, pas une once de cellulite, sous peine d’être la lie de l’humanité toute entière. Aujourd’hui dans la grande majorité des clips de rap américains les « bitchs » se trémoussent et font tout se quelles peuvent pour laisser éclater au grand jour leurs surplus de chair et de cellulite bien placée, quelle revanche, d’un point de vue purement plastique, parce que bien évidemment ces femmes là ne tiennes pas grand chose dans leurs mains…! De quoi mourir étouffé en plein 69. Personnellement j’aime les filles originales (écouter le morceau du Saian Supa Crew « Originales » pour comprendre) et me suis toujours méfié des filles fines, de peur de me blesser avec leurs os pointus, véritables « tue l’amour » ou chaque aller-retour équivaut à un bleue au niveau du bassin. Non vraiment, il vaut mieux de la place quant on aime mettre des « claques à papa » et qu’on préfère avoir de quoi se tenir quand la tempête éclate en pleine levrette !
« I don’t have a big tits, i have more a round ass » disait Kelis dernièrement dans le magazine anglais « The face ». Comme elle à raison, il vaut mieux un beau et bon gros cul que des gros seins d’après moi, et d’ailleurs vu l’audience des vidéos les plus vulgaires diffusées sur MTV je ne dois pas être loin de l’avis général.
J’aime à dire qu’un doigt de vulgarité ne nuit pas, c’est même devenu un style finalement. Mais attention les filles, la frontière est très mince (plutôt paradoxal vu les culs dans le cas qui nous intéresse ici) ) entre une fille à la vulgarité « étudiée », celle avec ce petit plus de chien dans les yeux, et celle qui se perd dans le labyrinthe des pales copies de bitchs télévisées.
Nous pourrions aussi débattre de l’intérêt de ces vidéos et de la déontologie dont devrait se draper le rap, mais toute société a les clips quelle mérite, et le rap, entité à multiples facettes à toujours aimer s’accoquiner avec le meilleur comme le pire. Chacun sa morale.
Je vais donc continuer à mater d’un œil avisé et coupable ces scopitones qui sont d’après moi la dernière frontière entre la vidéo dite traditionnelle et le porno, ce qui ne m’empêche pas de préférer Public Enemy à 50 Cent.
Mais lorsque le string pointe le bout de sa ficelle, il est temps de baisser les armes et de laisser sortir son instinct primaire pour se faire gang banger la rétine.
Serions-nous humains dans le cas contraire ?
Bonne fin du monde à toutes et à tous !

E.L.C

lundi, décembre 12, 2005

En mode 4x4


Poussez vous le meilleur album de rap français de l'année débarque !
Deux opus pour danser, militer, se défouler, jumper, brûler des voitures... et baiser !!!
"J'ai vu deux avions pénétrer des tours,
j'ai vu des corps pénétrer des fours".

Achète et ferme.

dimanche, décembre 11, 2005

Z Channel


Vu aujourd'hui, "Z Channel a magnificent obsession", superbe documentaire sur une époque malheureusement révolue, un temps ou l'on savait encore faire la différence entre une merde et un chef-d'oeuvre, un temps ou il y avait encore des héros pour les défendres (les chefs-d'oeuvre pas les merdes !).
Je reviendrais bientôt d'ailleurs sur ces impostures de films, parceque dernièrement on a un peu dépassés les bornes avec quelques sombres péllicules de fils de pûte !
Le fan club va frapper !

Redemption.


Il a fondé le gang des Creeps à Los Angeles.
Il est dans le couloir de la mort depuis plus de 10 ans.
Il combat aujourd’hui les gangs à travers les livres qu’il écrit derrière les barreaux.
Il doit être exécuté très prochainement.
Il s’appelle Tookie.
Le seul qui peut le sauver est le gouverneur de Californie : Arnold Schwarzenegger.
Et le plus cynique dans tout ça c’est qu’ils s’étaient croisés, il y a 30 ans, sur une plage de Californie alors qu’ils s’adonnaient à leur passion favorite : le bodybuilding !
Vraiment, la vie est bien faite…

http://www.savetookie.org/

WAKE UP !

Richard the king.


Allez on matte tous Superman III en hommage à Richard Pryor.
R.I.P Richard.
Monde de merde.

vendredi, décembre 09, 2005

Just for you.


A voir d'urgence (j'ai la K7 pour les curieux), le documentaire sur la basket qui fait déjà office de classique comme "style wars" ou "Wild style" : "Just for kicks" !
Un pur classique instantané, une référence, un modèle, une îcone au même titre que le Christ !
Oui ami, jette toi sur ce film ou brûle dans les flammes de l'enfer pour l'éternité.