samedi, novembre 05, 2005

The Infamous Martini



Pour cause de perte de mémoire je ne pourrais vous conter ce que nous avons fait avant 20H30.
Je vais donc aller droit au but.
Après s'être remplit le ventre au Yoshinoya du quartier nous nous sommes délicatement dirigés vers le quartier de Roppongi, à Nishi Azabu exactement , c’est ici qu’avait lieu dans le très select lieu « Warehouse » la soirée de lancement de la marque Ice Cream de Pharell williams (accessoirement moitié des Neptunes, je le rappel pour ceux qui ne font pas partie de « l’élite ») au Japon.
Arrivés à la porte, deux japonais s’occupe de dire qui peut et qui ne peut pas rentrer, et surtout de filer les entrées VIP…
Inutile de dire qu’à 3500 Yens l’entrée (environ 180 frs) j’ai vite cherché un moyen de moyenner ! Mais la façon dont j'ai réussi à nous faire rentrer restera secrète. Disons qu'il y à dans le milieu de la nuit des mots qui ouvrent toutes les portes,...même à Tokyo.
La boîte était pas mal, sans plus, sombre et très enfumée à vrai dire, d’autant plus qu’on est arrivé beaucoup trop tôt, ce qui nous à permis de bien étudier le phénomène dis « le clubeur Tokyoïte ». La moitié est habillée en Bape, l’autre en Billionaire Boys Club, pas très original. Vient l’heure de se diriger vers le bar, après inspection de la carte je choisi un classique, un martini bianco, avec ça je ne peux pas me tromper, Géraldine prend un mojito (en vrai c’est pas un mojito mais je me souviens plus du nom du cocktail). Bref, je demande de la glace avec mon martini, le barman ne comprend rien, je trempe les lèvres dans mon verre, et là une effroyable sensation de dégoût me traverse les papilles, je lance un violent et vindicatif « mais qu’est-ce que c’est que cette merde ?! », et pour être bien synchro, il en va de même pour Géraldine…
Le verre de Géraldine finira quelques minutes plus tard posé sur le bar, le mien viendra s’éclater sur le sol de la boîte. Et oui chacun son style.
Hello Kitty VS Hokuto no ken.
Déjà 1h du matin et toujours aucune trace de Pharell et de sa bande…
1h 30… Rien. Le temps devient long.
Ah ! Des caméras, des filles qui crient, des golgoths noirs, des chaînes en or de plusieurs tonnes, oui c’est lui ! Mais impossible de le voir, c’est l’hystérie totale.
La foule s’amasse devant la scene en attendant son messie.
Pharrell se met au balcon de sa loge genre Michael jackson, il fait un signe de la main, les moutons l’imite, c’est ridicule et fascinant à la fois, j’ose à peine imaginer l’égo du mec à ce moment là.
Là un groupe de rap japonais dont j’ai oublié le nom vient jouer 2, 3 morceaux, Géraldine se tourne vers moi et me dit : « Mais c’est de la merde », je ne peux malheureusement pas lui donner tord sur ce coup ci.
Pharrell arrive enfin sur scène, émeute volume 2.
Le terme de rockstar prend ici tout son sens. Je surveille un japonais passablement éméché juste devant nous qui vient de renverser une partie de son verre de bière sur la jeune fille qui se trouve devant lui. J’avais bien raison de le surveiller puisqu’à trois reprise il à manquer de renverser Géraldine. Voilà une situation qui m’énerve particulièrement : un mec bourré casse les couilles à tout le monde.
Profitant de mes deux têtes de plus que lui je lui rentre gentiment, mais violemment quand même dans le dos en lui mettant un petit coup de pied d’automne qui manque de le faire tomber. Je ne m’ excuse évidemment pas.
Il se retourne, me regarde, un petit mais néanmoins ferme « what ?! » de ma part lui fait comprendre qu’il est inutile de chercher plus loin… (YEAH !!!).
Il a donc à ce moment-là la réaction qu’auraient eue 95 pourcent des Japonais face à un conflit de ce type : il ferme.
Pendant ce temps-là Pharell enchaîne 3, 4 tubes genre Drope it like it’s hot,et puis s’en va sous un tonnerre d’applaudissement qu’il n’a à mon avis qu’à loitié mérité ne serais ce que pour le fait de rapper par dessus ses disques, fâcheuse habitude qu’on les américains de faire leurs live.
Chad Hugo et Nigo jonglent aux platines avec des classiques new-yorkais type Mobb Deep et Wu-Tang Clan pour finir. Ceci terminé, on prend nos affaires et l’on se casse. Il est à cet instant précis 3h30 du matin. On marche un peu, on s’arrête dans un supermarché prendre quelques trucs à manger, on se pose en terrasse (oui une terrasse à près de 4 heures du mat…). On tombe sur un Tsutaya (sorte de fnac en grand), toujours ouvert à cette heure-ci…
Un petit tour au livres, un autre au dvd, j’m’achète un bouquin sur les studio de dj américain en me disant que j’achète un livre à 4 h du mat à Tokyo et que c’est cool (n’importe quoi…).
Une petite musique nous fait comprendre qu’il est l’heure de sortir le magasin ferme (déjà ???). Il est 4h du matin.
On saute dans un taxi, direction takadanobaba station , le chauffeur nous parle dans sa langue natale, on ne comprend rien.
Mais on s’en fout, on est à Tokyo, c’est la nuit, il fait bon, on est bien…
Unbreakable.

4 commentaires:

Blogger FatS a dit...

un magos de dvd, cd, livres ouvert à 3h du mat, tu sais que je valide à coups de yens...

05 novembre, 2005  
Blogger Charcuterie du 7ème a dit...

le mec il aurait pû te faire un kata de l'homme ivre... attetion le niac est vicieux :))

06 novembre, 2005  
Blogger Maximilien a dit...

Et, le gars que t'a bousculé et quatrième dan de kyok et te balance un low kick à péter trois battes de base ball d'un coup dans le genou.
Tu ferais moins le malin hein :p

08 novembre, 2005  
Blogger Mazz a dit...

Est-ce que tu penses ou pas qu'on s'en bat les couilles de ton pote preacher premier en haut, là ? Je vois pas le rapport avec les british deaths en fait...

09 novembre, 2005  

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil